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mardi 27 décembre 2011

Kung Fu Panda



Tout commence par un superbe générique, épuré sauce asiatique, punchy sauce américaine, le tout mélangeant subtilement le dessin animé à l'animation 3D. Un régal visuel dès les 10 premières minutes.
Kung Fu Panda, c'est l'histoire d'un parcours initiatique à la Kwai Chang Caine (Série TV Kung Fu des années 70) dans lequel le petit scarabée est un Panda balourd aux répliques modernes et à la technique proche du néant.
En résumé, Po, notre héro, est un fan inconditionnel de Kung Fu. Serveur dans le restaurant de nouilles de son père incarné par une oie (m'est avis que le petit a été adopté), il ne rêve que du grand large et de sauver le monde en combattant au côté de ses idoles : les cinq cylones.
Elu pour accomplir une prophétie, Po est pris en charge par maitre Shifu, le Splinter (Les Tortues Ninja) de l'histoire, qui va l'aider à développer le côté insoupçonné de la force.

Kung Fu Panda surfe sur les préocuppations phares des jeunes d'aujourd'hui, complètement Lady Gaga devant l'armée de catcheurs de la WWE, et tente d'aller chercher les spectateurs de Naruto par quelques similitudes grossières (la disposition du village, le grand maitre à remplacer, la question pour devenir le meilleur guerrier, l'humour second degré...)

Côté bande originale, le réalisateur s'est dôté d'une pointure en la personne de Hans Zimmer qui signe une musique en cohérence avec le film, bien que le gimmick rapide du titre Hero (Ecouter à 0'40) aurait mériter un morceau à part entière. Déception en revanche que le morceau Kung Fu Fighting (repris par Cee-Lo Green) accompagnant le clap de fin soit de la partie. Hans Zimmer aurait pu éviter de tomber dans le cliché facile, sans doute était-il en manque d'inspiration ?

Voir la bande annonce de Kung Fu Panda

Kung Fu Panda chez vous

- JeF -

lundi 26 décembre 2011

Robots



Malgré le flot de navets à la télévision, quelques bonnes découvertes dont Robots(diffusé le 26.12.11 en fin de matinée sur M6), film d'animation réalisé en 2005 par Wedge & Saldanha (L'âge de glace).
Aucun préjugé sur le film puisque je n'étais jamais tombé sur le moindre extrait à ce jour.
Mais reprenons depuis le début, l'histoire met en scène une communauté de robots dans laquelle Rodney, le héros, cherche sa place. Place qu'il aimerait occuper aux côtés de Bigweld, génial inventeur, bienfaiteur de tous les robots, sorte de guide spirituel pour automates.Pour se faire, Rodney quitte ainsi sa province d'Ecrouville pour partir à la découverte de Robotville, mégalopole du possible.
Mais c'est bien connu : un auvergnat n'a jamais monté sa brasserie parisienne en un jour et Rodney va vite comprendre que le succès de son plan de carrière passera par la perservérance, l'abnégation et une bonne dose de courage. Comme je n'ai pas l'intention de dévoiler le film, je m'arrêterai sur ces banalités.

Côté distribution, il est noter une pleiade de célébrité avec notamment le couple Cassel/Bellucci qui s'offre ici une idille numérique peu convaincante au regard de la prestation offerte par Elie Semoun (Fender) dont l'extravagance porte rythmiquement le film. Ce rythme se complète avec une animation réussie qui laisse entrevoir quelques bijoux visuels à l'image de la scène de la chute des dominos ou celle de la course poursuite mettant en avant Rodney et Rorchet.
Bref, Robots est un film plutôt agréable, assez bien "huilé", plaisant, qui ne tombe pas dans les automatismes scénaristiques du héros qui galère, qui renonce et qui revient finalement en grâce. A voir ne serait-ce que pour l'univers crée et les quelques transpositions virtuelles de notre civilisation bien réelle !

Voir la bande annonce de Robots

Robots chez vous
- JeF -

vendredi 23 décembre 2011

C'est les vacances !

Ca y est nous y sommes !

Les vacances de fin d'année arrivent et comme beaucoup vous allez prendre quelques jours entre les fêtes histoire de ne rien faire, histoire de compatir avec les oies et vous engraisser de quelques denrées onéreuses.
Ces vacances ne sont généralement pas des plus reposantes, il vous faut supporter votre femme, votre conjoint, vos mioches ou pire, ceux des autres et accessoirement vos beaux parents. Je dis bien accessoirement, comme dans Un Diner Presque Parfait, on reste libre de la décoration de table.

A l'heure des bilans d'une année morne, une seule envie : ne rien faire et buller dans le canapé de son Home Cinema loin de la crise à droite, de la crise à gauche et on ne souhaite plus qu'une chose,croire à nouveau en l'espace de quinze jours au monde des bisounours.
Mais la crise vous rattrape à l'instant même où vous appuyez sur le bouton de votre télécommande ! Un petit tour sur la mosaique et le bilan tombe : cette année encore vous aurez droit aux daubes annuelles multi-diffusées, aux nanards français faisant revivre Louis De Funes, Pierre Richard et autres comiques de notre patrimoine cinématographique dans des gags d'un autre temps que les moins de vingt ans ne souhaitent plus connaitre.
Il y a tout de même de belles satisfaction : Sissi l'impératrice brillant de mille feux a aussi bien vieilli que l'inspecteur Derrick et apparait à son tour complètement verte à l'écran.

En zappant vous tomberez sur un bêtisier, vous sourirez à sa première diffusion puis vous ralerez lorsque vous tomberez sur ces copies en passant de la une à la deux, de la deux à la six !
Et puis, il y aura les boulevards publicitaires. Pendant les congès de fin d'année, votre temps de cerveau disponible est plus propice à recevoir les messages de Coca-Cola et de Ferrero Rocher, les publicitaires le savent bien et ils en profitent. Si les enfants sont sages, vous profiterez de cet instant de plénitude, s'ils braillent vous serez demandeurs et regarderez Pierre Richard d'un oeil complaisant.
Si les vacances de noel sont familiales, les programmes tv sont loin d'être rassembleurs, une seule question se pose alors : qui n'aime pas les bisounours dans les rédactions de chaines ?

- JeF -